Depuis l’épidémie de covid, je suis partie m’installer dans une petite ville de Bourgogne, tout en gardant un lien fort avec Paris.
Dès lors, mon activité de salope est devenue assez souvent monotone. Les quelques pêches, ici et là, ne me rendent pas grand-chose, je suis devenue une intermittente du plaisir en quelque sorte, au coup par coup la plupart du temps.
J’ai un peu de regrets de cette vie Parisienne de l’avant covid ou l’on s’usait à avaler, recevoir, et avaler encore. Quand on avait avalé cinq ou six fois dans la journée, que l’on s’était prise des queues entre et après, on se retrouvait à reprendre souffle, reprendre forme, la bouche encore mouillée et la chatte toute dégoulinante de la dernière dose de sperme reçue.
Pourtant, je sors assez souvent en fille, mais je dois admettre que c’est souvent entre chien et loup et que ma destination reste souvent le bois ou le parking. Mais la plupart du temps, les rares voyeurs me lorgnent, me donnent parfois leur sexe à sucer. Plaisir pris, ils repartent. Parfois, je les revois un autre jour, parfois pas.
Pour éteindre mon excitation, je suis obligée de me caresser doucement seins et chatte. Mais dehors, il y a toujours la caresse de l’air, le bruit des autos, que sais-je encore. Et quand je rentre, c’est toujours la nuit, et de plus à ces heures, la ville est quasi déserte, comme abandonnée. Ma seule compagnie reste le bruit de mes talons sur le macadam.